Le Sphinx de la vigne, à rechercher en juillet !
Deilephila elpenor (Linnaeus, 1758).
Le Sphinx de la Vigne est un joli papillon de la famille des Sphingidae.
Attention à ne pas le confondre avec le petit Sphinx de la vigne, Deilephila porcellus, de taille plus réduite et à l’abdomen entièrement rose, alors que celui du Sphinx de la vigne est vert jaunâtre avec une ligne médiane rose vif.

Clichés pris par Patrick Trécul, à gauche : le 6 juin 2010 à la Chevrolière (44), à droite : le 13 juillet 2013 à Port-St-Père (44)
Ses milieux
Le Sphinx de la vigne fréquente tous les milieux, bocagers ou forestiers, mais aussi les coteaux secs et les dunes littorales. Il fréquente les jardins et les parcs en milieu urbain.
Période d’activité
Dans la région, les observations se font durant toute la belle saison, de mai à septembre. Les mois de l’été, de juin à aout, sont les plus favorables.
Comment l’observer
Le Sphinx de la vigne est un papillon aux moeurs nocturnes. Comme d’autres sphinx, on peut l’observer dès le crépuscule, butinant les fleurs. La chenille du Sphinx de la vigne se nourrit sur diverses plantes basses, les gaillets notamment, mais aussi les oseilles, impatiences, onagres, etc., ainsi que la vigne quand elle n’est pas traitée…
Aidez-nous à construire la cartographie de cette espèce en Loire-Atlantique et en Vendée en nous communiquant vos observations à l’adresse suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. . Une observation comprend un lieu (lieu-dit, commune), une date, un auteur et une espèce.
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Le Nacré de la ronce, à rechercher en juin !
Brenthis daphne ([Denis & Schiffermüller], 1775).
Le Nacré de la ronce est un lépidoptère de la famille des Nymphalidae, dont les ailes antérieures mesurent 20 à 28 mm. L’avers des ailes est de couleur fauve avec des taches noires alignées en séries régulières. Le revers des ailes postérieures présente une teinte chamois, avec une aire externe agrémentée de couleur lilas et une série de taches discales brunes. Attention cependant à ne pas le confondre avec le Tabac d’Espagne, de taille un peu plus grande et dont le revers des ailes postérieures est vert pâle avec des bandes discales et postmédianes argentées.

Clichés pris à Vouvant (85) le 9 juillet 1998 par Fabrice Bartheau (biotope de vol et imago)
Ses milieux
Le Nacré de la ronce est localisé aux biotopes forestiers et humides, où prospèrent les ronces qui alimentent ses chenilles et offrent leur nectar aux imagos.
Période d’activité
En une seule génération, de la deuxième décade de juin à fin juillet, mais la majorité des observations a lieu de fin juin à la mi-juillet.
Comment l’observer
On peut l’observer assez aisément, à condition de bien cibler les habitats qui lui conviennent, tout particulièrement les ronciers en fleurs dans les bois et forêts, ainsi que les vallons ombragés. Cette espèce a conquis le sud-est de la Vendée à partir des années 1990 et poursuit sa progression dans le territoire d’étude. Présent dans le Maine-et-Loire, il est à rechercher dans l’est et le sud-est de la Loire-Atlantique.
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La Cigale des montagnes, à rechercher en mai !
Cicadetta montana (Scopoli, 1772)
La Cigale des montagnes est une petite espèce de Cicadidae de la sous-famille des Tibicininae. Longue de 18 à 20 mm, cette petite cigale est présente dans l'ouest de la France ! Contrairement à ce que son nom pourrait laisser croire, il ne s'agit pas à proprement parler d'une cigale montagnarde, mais plutôt d'une espèce des lisières forestières et des boisements clairsemés. C'est en outre la seule des trois taxons de Cicadetta présents dans la moitié nord de la France à être indifférente à la nature des sols. Cicadetta brevipennis (Fieber, 1876) et Cicadetta cantilatrix Sueur & Puissant, 2007 sont en effet des espèces strictement calcicoles.
À gauche, cliché de Kevin Gurcel (74), à droite, cliché de Christophe Bernier (74)
Ses milieux
Les imagos affectionnent tous types de milieux forestiers, avec une préférence pour les boisements avec une strate herbeuse, les clairières forestières ou encore les friches boisées. Les larves se développent sur des prairies intra-forestières, sur les talus herbacés des allées forestières et dans les zones de reboisement ou de régénération enherbées. Les boisements thermophiles sur coteaux secs, notamment les adrets sont particulièrement propices à cette espèce, à l'exception des secteurs trop rocailleux.
Période d’activité
C'est une cigale à émergence printanière. Les premiers imagos sont généralement notés dans la première moitié du mois de mai, les émergences se déroulant à la suite des premières journées chaudes. Les mâles produisent une cymbalisation qui peut être entendue jusqu'au mois de juillet. Les cymbalisations sont constituées d’une stridulation continue d'une durée de 20 à 50 secondes. La fréquence du maximum d'énergie se situe aux alentours de 14 à 15 kHz, ce qui signifie que seules les personnes possédant une ouïe fine peuvent la détecter. Les mâles chantent dans la canopée des arbres ou des arbustes, à différentes hauteurs (de quelques mètres à plus de 20 mètres de hauteur).
Comment l’observer
La meilleure méthode pour découvrir cette petite cigale est encore d'inspecter au mois de mai les milieux herbacés forestiers afin de rechercher les émergences. Après la mue, l'imago reste de longues heures suspendu aux épis de graminées avant de pouvoir s'envoler. De plus, les exuvies, très reconnaissables, restent visibles plusieurs jours dans la végétation herbacée en l'absence de vent fort ou de précipitations. La récolte d'exuvies constitue souvent la seule preuve de reproduction de cette espèce dans nos régions.
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Un atlas des Coccinelles du Maine-et-Loire
L’association des Naturalistes Angevins lance une souscription pour son prochain numéro spécial entièrement consacré aux 68 espèces de coccinelles recensées dans le département de Maine-et-Loire.
Télécharger le bulletin de souscription
La fourmi des prés, à rechercher en avril !
Formica pratensis Retzius, 1783.
Formica pratensis est une espèce de la sous-famille des Formicinae. On peut la reconnaître à sa taille moyenne (4 à 9 mm), son gastre (abdomen) noir et au reste de son corps brun à roux avec le dessus noir. Elle se différencie des autres espèces du genre Formica sensu stricto par une abondante pilosité sur l’ensemble du thorax et sur l’occiput.
à gauche : Formica pratensis soignant son cheptel de pucerons (J. Riffé, 2014)
à droite: Ouvrières en insolation à la sortie de l’hiver (C. Gouraud, 2014)
Ses milieux
La fourmi des prés se rencontre généralement dans les milieux ouverts. Elle semble apprécier les habitats bien exposés et peu perturbés comme les friches, les talus, les landes à bruyères, les clairières, les haies, les prairies extensives, …
Période d’activité
La période d’activité de cette fourmi s’étend de mars à octobre et ses émergences ont lieu de mai à août. C’est à la fin de l’hiver et au début du printemps que l’on peut facilement découvrir ses nids dissimulés dans la végétation. En effet, à la sortie de l’hiver, il est fréquent de trouver une masse grouillante d’ouvrières prenant un bain de soleil. Formica pratensis est moins bonne bâtisseuse que ses cousines forestières (Formica rufa et F. polyctena). Ses nids prennent la forme de simples dômes de taille modeste, aplatis et constitués de débris végétaux (brindilles, branchettes, petits cailloux, …).
Comment l’observer
Les nids sont relativement visibles jusqu’à la levée de la végétation. Au début du mois d’avril, il est encore temps de trouver les colonies en longeant les lisières, les haies, les talus et les chemins.
Attention à ne pas confondre Formica pratensis avec Formica rufa et Formica polyctena, les fourmis des bois ! Ces dernières sont plutôt forestières et érigent une succession de dômes de dimensions parfois surprenantes.
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