L’Écaille tigrée, à rechercher en juin !

Spilosoma lubricipeda (Linnaeus, 1758).

Spilosoma lubricipeda appartient à la sous-famille des Arctiinae, au sein de la famille des Erebidae. Nous nous trouvons toujours dans la démarche de peaufiner la prospection des espèces de cette sous-famille cette année afin de publier un atlas.

spilosoma lubricipeda

à gauche, cliché pris le 2 mai 2011 à Saint-Maurice-des-Noues (85) par Jacques Riffé
à droite, cliché pris le 4 mai 2016 à la Chapelle-Heulin (44) par Bruno Oger

L’Écaille tigrée est un papillon de taille moyenne aux ailes blanches ponctuées de noir. Il y a des risques de confusion avec deux autres espèces du même genre. Spilosoma lutea se distingue par les ailes d’un beau jaune crème. Spilosoma urticae, plus rare, est localisé dans les milieux très humides et a le plus souvent très peu de points noirs sur l’aile antérieure. Spilosoma lubricipeda peut aussi être confondu avec la femelle de Diaphora mendica qui ne vole qu’au printemps et qui n’a pas de marques jaunes sur l’abdomen.

Ses milieux

L’Écaille tigrée fréquente toutes sortes de milieux et est l’espèce de son genre la plus banale dans la région. La chenille est polyphage et se nourrit de plantes basses diverses comme le pissenlit ou la menthe.

Période d’activité

Spilosoma lubricipeda est une espèce bivoltine, avec une première génération du mois d’avril au mois de juin et une seconde, moins abondante, de juillet à fin septembre.

Comment l’observer

Spilosoma lubricipeda a des mœurs strictement nocturnes. Son observation nécessite donc la mise en place d’un piégeage lumineux. Très commune, l’espèce fait partie de la cohorte des papillons nocturnes les plus fréquemment observés lors d’une chasse de nuit à la belle saison.

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Aidez-nous à construire la cartographie de cette espèce en Loire-Atlantique et en Vendée en nous communiquant vos observations à l’adresse suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. . Une observation comprend un lieu (lieu-dit, commune), une date, un auteur et une espèce.

Le Manteau jaune, à rechercher en mai !

Eilema sororcula (Hufnagel, 1766)

Eilema sororcula est un papillon appartenant à la sous-famille des Arctiinae, au sein de la famille des Erebidae. Cette petite bête du mois représente aussi l’occasion pour nous de mobiliser les bonnes volontés, puisque la publication de l’atlas des Écailles de Loire-Atlantique et de Vendée est à l’ordre du jour et l’année 2016 sera sans doute la dernière pour la recherche des données anciennes ou contemporaines. De même, nous sommes preneurs de photographies des différentes espèces d’Écailles, des oeufs aux imagos, en passant par les chenilles et les chrysalides.

L’envergure du Manteau jaune varie de 20 à 30 mm d’envergure. C’est l’espèce la plus facile à reconnaître dans le genre Eilema. La couleur jaune uni de ses ailes et la position horizontale de celles-ci au repos, les antérieures se couvrant partiellement l’une l’autre – ce qui explique son nom vernaculaire de manteau – la distinguent de toutes les espèces voisines.

eilema sororcula
Cliché pris par Bruno Oger le 04 avril 2016 à Saint-Julien-de-Concelles (44)


Ses milieux

Eilema sororcula peut être rencontrée en tous types de milieux, avec une préférence nette pour les espaces boisés. La chenille se nourrit de lichens et de mousses.

Période d’activité

Le Manteau jaune a une première émergence dès le mois d’avril, avec un pic d’activité fin mai début juin. Ensuite les éclosions sont moins abondantes mais se poursuivent durant tout l’été et jusqu’aux premières gelées.

Comment l’observer

Eilema sororcula a des mœurs strictement nocturnes. Son observation nécessite donc la mise en place d’un piégeage lumineux.
Très commune, l’espèce fait partie de la cohorte des papillons nocturnes les plus fréquemment observés lors d’une chasse de nuit à la belle saison.

Aidez-nous à construire la cartographie de cette espèce en Loire-Atlantique et en Vendée en nous communiquant vos observations à l’adresse suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. . Une observation comprend un lieu (lieu-dit, commune), une date, un auteur et une espèce.

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La Courtilière, à rechercher en avril !

Gryllotalpa gryllotalpa (Linnaeus, 1758).

La Courtilière, aussi appelée "Grillon taupe" est un gros grillon souterrain impossible à confondre (si ce n'est avec d'autres espèces de Gryllotalpa plus au sud en France). L'adulte mesure plus de 5 cm et se reconnaît aisément à ses pattes antérieures fouisseuses.

gryllotalpa gryllotalpa

Gryllotalpa gryllotalpa, Saint-Hilaire-de-Loulay (85), le 10 avril 2010 - cliché de Patrick Trécul

Ses milieux

Cette espèce affectionne particulièrement les terrains meubles et frais. On peut la contacter en prairie ou dans des jardins, mais le plus souvent c'est sur les berges des points d'eau qu'elle se rencontre le plus facilement.

Période d’activité

Son cycle s'effectuant sur deux années, on peut rencontrer l'espèce toute l'année, mais les adultes sont principalement observables de fin mars à fin juin.

Comment l’observer

Cet insecte est très discret malgré sa taille. En journée, peu de chance de l'observer, à moins de retourner des planches, des pierres ou autres objets de ce type en bordure d'étang, ou bien de tomber dessus par chance en jardinant... Il est en revanche assez simple de la contacter grâce à son chant crépusculaire et nocturne (à écouter sur ce site internet par exemple : www.chant-orthoptere.com). Attention toutefois à ne pas confondre cette stridulation avec les chorus des crapauds calamite sur les sites de reproduction de cet amphibien !

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La Flavicorne, à rechercher en mars !

Achlya flavicornis (Linnaeus, 1758).

Ce papillon appartient à la famille des Drepanidae. Il doit son nom à la couleur rouge-jaunâtre de ses antennes, larges et aplaties chez le mâle, filiformes chez la femelle.

achlya flavicornis
Cliché pris le 05 mars 2013, à la Chapelle-de-Brain (35) par Bruno Oger

Ses milieux

La Flavicorne fréquente les landes et les bois humides où croît la plante-hôte favorite de sa chenille, le bouleau (Betula sp.). Mais cette dernière peut également se nourrir de feuilles de chênes (Quercus sp.) ou de peupliers (Populus sp.).

Période d’activité

Achlya flavicornis est une espèce univoltine que l’on rencontre de la fin février au début du mois d’avril, en fonction des conditions météorologiques.

Comment l’observer

La Flavicorne est un papillon aux mœurs strictement nocturnes. Le papillon s’anime en début de nuit et vient très bien à la lumière. En journée, on peut parfois trouver une femelle suspendue au rameau d’un arbre après avoir été fécondée. Mais la plupart du temps les papillons restent cachés, collés sur un tronc d’arbre où leurs couleurs mimétiques les rendent très difficiles à repérer.

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Les papillons de jour de Vendée, témoignez en février !

Au moment de rédiger le bilan de l’opération Rhopalocera 2015, il apparaît que le département de la Vendée n’a pas été aussi bien prospecté que la Loire-Atlantique, entre 2006 et 2015.

Si vous constatez que la maille UTM où vous habitez ou séjournez régulièrement n’atteint pas les 40 espèces, c’est qu’elle a été sous-prospectée, y compris pour des espèces très courantes.

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Par exemple, l’Amaryllis Pyronia tithonus n’a pas été recensé entre 2006 et 2015 dans les mailles UTM WS 89, WS 97, WS 98, WT 41, XS 05, XS 07, XS 15, XS 16, XS 25, XS 32, XS 33, XS 35, XS 63 et XS 77.

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Donc, si vous conservez quelques souvenirs dans votre carnet d’observations, parmi vos photographies, dans votre collection de papillons ou au plus profond de votre mémoire, vos témoignages seront les bienvenus.

La période couverte par cette opération va du 1er janvier 2006 au 31 décembre 2015. Tous les stades sont concernés (œuf, chenille, chrysalide ou imago).

Pour connaître le maillage du territoire, référez-vous au n°1 de la lettre de l'atlas (mars 1993).

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